L’histoire du club
L’Histoire d’un club emblématique
L’Athlétique Sport Aixois (ASA)
En 2023, l’Entente Savoie Athlé est officiellement créée. 5 clubs sont regroupés pour former la plus grande Entente des Pays de Savoie. L’Athlétique Sport Aixois (ASA) est de ces 5 piliers, les autres étant Annecy Haute Savoie Athlétisme (AHSA), ASA-Belley, ASA-Culoz-Béon et Haute Tarentaise (HTAC). Tous les athlètes courent désormais sous le même maillot, le nom de chaque club apparaissant sous le sigle de l’ESA.
L’Athlétique Sport Aixois a été créé en 1947 sous l’impulsion de Johannès Pallière, coureur de moyennes et longues distances. Profitant d’installations propices à la course à pied – hippodrome et golf d’Aix-les-Bains – ce professeur d’histoire-géographie allait tout naturellement miser d’abord sur le cross-country et le demi-fond.
Mais Johannès Pallière allait se montrer un vrai visionnaire en mettant en place des structures d’organisation du club et la création d’installations spécifiques à l’athlétisme, permettant à l’ASA de devenir ensuite compétitif dans toutes les disciplines.
C’est ce que nous allons découvrir au cours des décennies qui ont suivies la création du club. Mais c’est surtout l’investissement de grandes figures philanthropiques qui ont pour noms Robert Bogey, Pierre Carraz, Gratien Ferrari, Henri Lapierre, Maurice Martinetto, qui allait permettre à l’ASA d’accéder au plus haut niveau de l’athlétisme français.
Nous verrons également que résultats collectifs nationaux et athlètes de haut niveau, véritables « vitrines » de l’ASA, vont de pair. En fait, les performances athlétiques réalisées s’inscrivent dans un processus d’élaboration et de construction culturel par des hommes et des femmes partageant un même projet et des valeurs identiques permettant ainsi un ancrage dans les dimensions sociale, politique et culturelle de la Ville.
Les Années 1950 : Toute chose a un commencement.
Au début des années 50, les athlètes de l’ASA étaient à la fois crossmen, sprinters, sauteurs ou lanceurs. Chacun se diversifiait et la spécialisation n’était pas chose courante. En cette période, le club n’avait pas un grand potentiel mais la transition d’une génération à l’autre était en train de s’effectuer. Là encore, le visionnaire Johannès Pallière, afin de faciliter la pratique de l’athlétisme sous toutes ses formes, allait faire construire en 1953, à côté de l’hippodrome, la piste en herbe de 333m33 équipée d’aires de sauts et de lancers, une installation sportive qui devint un atout pour les scolaires. Désormais, la pratique athlétique pouvait se faire dans de bonnes conditions sous l’œil averti des professeurs d’éducation physique et sportive et du catalyseur Pallière, favorisant la détection et le recrutement. De jeunes athlètes polyvalents firent leur apparition et le passage scolaire/club s’effectuait naturellement. Ainsi, le club s’étoffait grâce à un véritable travail de formation.
Durant cette période, les entraînements n’étaient pas très scientifiques mais le niveau du demi-fond et du cross-country était nettement en avance sur celui des autres disciplines. Il faut dire que ce demi-fond a pu bénéficier à partir de 1957 d’une belle locomotive en la personne de Robert Bogey – qui allait totaliser au cours de sa carrière sportive 34 sélections en équipe de France – permettant à l’équipe senior de cross-country de se qualifier pour le National de cross-country. Cette équipe allait, au cours des années qui ont suivi, dominer le cross-country régional en remportant chaque année le titre de champion des Alpes, totalisant au final 40 titres consécutifs, un record national en la matière. Cette équipe allait encore se qualifier régulièrement pour le National de cross-country où elle se classera 27 fois dans les 10 premières.
Les Années 1960 : L’avènement.
1960 marque un tournant pour l’ASA et tous les clubs de l’hexagone avec la création par la Fédération du championnat de France interclubs permettant aux clubs de progresser sur le plan collectif avec la spécialisation des athlètes qui consolide leur formation, permettant la progression du club sur les bases d’une équipe solide.
L’ASA accède ainsi à la catégorie Nationale en 1963 et s’y maintiendra toutes les années suivantes. Ces interclubs présentent une forte dynamique collective. Elle va se traduire par une exceptionnelle 3e place lors de la finale nationale 1966 derrière les deux clubs prestigieux de l’époque, le Racing Club de France et le Stade Français.
Avec ce remarquable résultat collectif, la vitrine s’enrichit aussi de 10 internationaux car, outre les exploits de Robert Bogey – recordman de France du 5000m et du 10000m, recordman du monde du relais 4x1500m et sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1960 à Rome, mais qui verra sa carrière internationale stoppée par une blessure au tendon d’Achille – il faut citer Gilbert Combet (12 sélections au lancer de marteau), Gratien Ferrari (3000m steeple), Alain Luciano (triple saut), Charlemagne Anyamah (décathlon aux Jeux Olympiques de Mexico de 1968), Guy Husson (recordman de France du lancer de marteau), Maurice Guyot (marche), Christian Petit (14 sélections au lancer de poids) et Christiane Martinetto, première internationale de l’ASA (80m haies et 100m haies).
Les Années 1970 : La machine est lancée.
Les années 70 marquent un nouvel élan pour l’ASA avec l’inauguration en 1973 d’un stade d’athlétisme fonctionnel à Lafin – qui sera, par la suite, dénommé Jacques Forestier – permettant l’organisation de compétitions régionales, nationales et internationales. La piste synthétique de ce nouveau stade va permettre des entraînements plus performants et va attirer à Aix-les-Bains de nombreux athlètes. Les méthodes évoluent grâce à des exercices innovants adaptés à ce nouveau matériau synthétique entraînant une belle progression des performances, notamment dans les sauts, hauteur, perche, longueur et triple saut.
De son côté, le demi-fond continue à accumuler les victoires collectives – l’ASA remporte la Coupe de France de cross-country en 1974 – mais aussi individuelles avec les internationaux Sylvain Cacciatore, Philippe Johansen et Pierre Liardet (5 sélections en équipe de France en 1973). En 1977, un jeune de l’ASA devient champion de France cadet de cross-country : Paul Arpin, qui va marquer la décennie 80.
A partir de 1975, Robert Bogey aidé de Pierrot Carraz allait mettre en place au lycée Marlioz d’Aix-les-Bains une section athlétisme-études, ce qui allait attirer à l’ASA des athlètes dont certains allaient atteindre le haut niveau. Le lycée ne disposant pas d’internat, les athlètes féminines ont d’abord été logées à l’étage supérieur de l’école primaire rue Vaugelas et, par la suite, chez l’habitant.
Fin des années 70, une solution d’hébergement pour les athlètes masculins a été trouvée à l’Accueil Sportif situé à Drumettaz-Clarafond dont le propriétaire était l’abbé René Pichon, excellent coureur de demi-fond et de cross-country révélé fin des années 1960 et qui s’est constitué un bon palmarès ensuite. Cela a permis à de nombreux jeunes athlètes habitant à l’extérieur d’Aix-les-Bains de profiter d’un hébergement adéquat pendant les nombreuses années qui ont suivi. Ce fonctionnement particulier n’a été possible que par l’investissement d’un encadrement qui, non seulement organisait les entraînements, mais qui, aussi, récupéraient les repas du soir préparés dans les cuisines d’un établissement pour les apporter aux athlètes.
Sur le plan sportif, les années 70 s’achèvent par une belle victoire, sur le stade de Lafin, de l’équipe masculine interclubs sacrée championne de France Nationale 2 en 1979.
En mars de la même année, l’ASA avait organisé les championnats de France de cross-country à l’hippodrome.
Les Années 1980 : L’âge d’or du sprint aixois
Les années 80 marquent une montée en puissance du sprint aixois avec de très nombreux titres et podiums tant en féminines qu’en masculins. Dès 1983, les internationales Chantal Beaugeant, Christine Sallaz-Ducruez, Marie-France Mollex-Johansen et Violetta Kaminska-Lapierre remportent le titre de championnes de France du relais 4x100m et seront encore championnes du relais 4x200m les trois années suivantes. Les masculins vont se distinguer en devenant vice-champions de France des relais 4x100m et 4x200m en 1984 et 1986. Leur point commun : leur entraîneur, l’emblématique « Pierrot » Carraz.
Le demi-fond continue à briller grâce à Paul Arpin qui réalise des exploits avec, entre 1986 et 1989, ses 3 titres de champion de France sur 5000m ainsi qu’en cross-country et une exceptionnelle 3e place aux Mondiaux de cross-country à Varsovie en 1987. Il sera aussi le troisième Aixois sélectionné pour les Jeux Olympiques, en 1988 à Séoul (5000m et 10000m).
Avec un tel chef de file, l’ASA remporte pour la deuxième fois la Coupe de France de cross-country en 1988.
L’équipe masculine interclubs se distingue encore en remportant son deuxième titre de champion de France interclubs Nationale 2 en 1984 à Aix-les-Bains et réédite son exploit de 1966 en se classant 3e club français lors de la finale nationale 1989.
L’équipe féminine continue à se structurer et, en 1982, elle remporte son premier titre majeur, celui de championne de France Nationale 2.
Deux années après, Chantal Beaugeant, championne et recordwoman de l’heptathlon, deviendra la première sélectionnée olympique de l’ASA aux Jeux Olympiques de Los Angelès en 1984.
Les années 80 marquent aussi le début d’une médiatisation accrue de l’Athlétisme qui devient un sport spectacle captivant. Henri Lapierre l’avait bien compris. En 1986, Aix-les-Bains obtenait l’organisation des championnats « élite » d’athlétisme qui se sont déroulés les 8, 9 et 10 août dans un stade de Lafin plein à craquer et dans une ambiance extraordinaire ; un grand succès populaire qui aura marqué la vie du club et la Ville d’Aix-les-Bains.
La décennie se terminera en septembre 1989 par la Coupe des Jeunes de la Communauté Européenne regroupant les 16 clubs vainqueurs de leur championnat national des « 18-23 ans ». L’ASA s’y classera 8e.
Mais on ne pourrait pas terminer l’évocation de cette décennie sans rappeler qu’en 1987, l’ASA a construit – grâce à un travail d’équipe regroupant dirigeants, entraîneurs, parents et athlètes de toutes disciplines – la salle de musculation que chacun connaît au stade de l’hippodrome. Initiée par André Gimenez, lanceur de marteau et entraîneur des lancers, cette construction allait compléter de la meilleure des façons les installations athlétiques de l’hippodrome et aura un impact considérable sur les conditions d’entraînement et les résultats des lanceurs(euses) mais aussi de tous les athlètes du club.
Les Années 1990 : Les organisations, l’équipe féminine et la domination des équipes jeunes.
1990 est une année qui restera marquée à jamais par deux organisations de haut niveau en cross-country – sur l’hippodrome et la partie nord du golf d’Aix-les-Bains -, initiées par Henri Lapierre, le dynamique président de l’ASA depuis 1978. Tout d’abord, le 24 février, les championnats de France qui regroupent les meilleures équipes de l’hexagone et qui verra deux équipes de l’ASA monter sur la plus haute marche du podium, les juniors féminines et les vétérans. Ce « National » allait aussi servir de sélection et de répétition pour les championnats du monde. En effet, un mois jour pour jour après ce « National », c’est au tour des meilleurs spécialistes mondiaux de fouler le parcours aixois. Ces Mondiaux seront une magnifique réussite sportive.
D’autres faits marquants des années 90 vont aussi faire la renommée d’Aix-les-Bains et de l’ASA dans le monde de l’Athlétisme.
Tout d’abord, l’avènement de l’équipe féminine interclubs qui évolue en élite et qui, après s’être classée 4e en 1990 puis 3e en 1994 et 1995, décroche le titre envié de championne de France « élite » en 1996, accédant encore au podium avec les 2e places de 1997 à 2000.Cette équipe était emmenée par de nombreuses internationales ou ex-internationales dans les différentes équipes de France et plus particulièrement Nathalie Lefebvre qui allait obtenir 6 sélections internationales et porter le record du club de saut en hauteur à 1m90 ainsi que Céline Rajot, spécialiste de cross et de 1500m.
Cette dernière allait marquer de son empreinte la décennie 90 en décrochant le premier titre national de cross court en 1999 et surtout, en devenant championne du Monde de cross court avec l’équipe de France à Belfast le 27 mars de la même année.
Chez les jeunes, la formation athlétique des athlètes détectés dans les établissements scolaires aixois allait permettre aux équipes de l’ASA de rafler 24 podiums – dont 10 titres de champions de France – aux championnats nationaux interclubs « jeunes » permettant à l’ASA de décrocher le titre de meilleur club français au cours de 11 années. Ces résultats se sont aussi appuyés sur la bonne santé du cross-country aixois avec notamment les titres de championnes de France pour les équipes cadettes (1991) et juniors féminines (1994).
On rajoutera que l’ASA sera élu meilleur club français en 1994.
Cette fin de décennie enregistre l’arrivée au club d’un athlète de très haut niveau : Grégory Gabella qui sera sacré vice-champion d’Europe junior du saut en hauteur dès août 1999 avec 2m19.
Les Années 2000 : L’ASA sur la scène internationale.
La vitrine de l’ASA s’enrichit des titres nationaux et sélections obtenus par 7 internationaux ou internationales, et plus particulièrement par Grégory Gabella, 5 titres de champion de France, 10 sélections internationales dont sa victoire avec 2m30 en juin 2002 à Annecy lors de la Coupe d’Europe des Nations.
Septembre 2005 : un jeune sprinter est détecté par Jean-Pierre Nehr, l’apôtre de l’athlétisme à Belley. Christophe Lemaitre, car c’est de lui dont il s’agit, venait de pulvériser un temps de référence détenu par le local Pierre-Alexis Pessonneaux, de 3 ans son aîné, et qui, en 2006, allait devenir champion de France junior du 200m.
Christophe va être rapidement pris en mains par « Pierrot » et la collaboration de ce duo hors norme va permettre à ce jeune de devenir le meilleur sprinter français de tous les temps. Car, dès 2007, il va cumuler les titres de champions de France en sprint. C’est aussi la grande révélation au niveau international avec son titre mondial au 200m juniors en 2008 ; en 2009, il est champion d’Europe junior du 100m en améliorant le record d’Europe en 10’’04.
On connaîtra la suite de l’histoire de ces deux sprinters lors de la décennie 2010.
Sur le plan collectif, on enregistre encore les podiums de l’équipe féminine interclubs en 2000, 2001 et 2005, les 7 titres masculins et féminines en relais 4x100m et 4x200m, sans oublier la moisson des lanceurs et lanceuses en Coupe de France des spécialités avec 10 podiums.
En 2006, le championnat de France interclubs prend une nouvelle physionomie : l’équipe est mixte. Après un début difficile, l’équipe aixoise se maintient dans le classement des meilleurs clubs français, se classant même 4e en 2008.
La décennie se termine en apothéose avec l’organisation début 2009 des championnats de France dont l’organisation avait été confiée par la Fédération à l’ASA avec la collaboration de la Ville, faisant l’unanimité des 3200 athlètes. Il s’agissait de la 4e édition sur cet hippodrome aixois qui fait suite à celles de 1960, 1979 et 1990.
Les Années 2010 : Christophe Lemaitre super star.
L’année 2010 consacre la valeur internationale de Christophe Lemaitre. Que l’on en juge par ses résultats de 2010 : aux championnats de France à Valence, il passe sous la barre des 10 secondes au 100m (9’’98) ; aux championnats d’Europe à Barcelone, il est le premier européen à réaliser le triplé 100m-200m-relais 4x100m ; un relais où il donne le témoin à son ami Pierre-Alexis Pessonneaux. Cette association de ces deux athlètes fera les beaux jours des relais de l’ASA mais constituera aussi la base du relais 4x100m de l’équipe de France qui, en plus des médailles européennes et mondiales, obtiendra la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres. Quant à Christophe, décliner son palmarès prendrait trop de place mais on retiendra plus particulièrement la médaille de bronze qu’il arrache sur 200m aux Jeux Olympiques de Rio-de-Janeiro en 2016.
2010, c’est aussi l’avènement d’un coureur de demi-fond dans la grande lignée de ses prédécesseurs de l’ASA. Cette année-là, Bryan Cantero est champion de France junior de cross-country ; les années suivantes, il cumulera les titres et podiums sur 1500m, portant le record du club à 3’36’’08 en 2014. Il remportera encore le titre de champion de France de cross court en 2016.
En championnat de France interclubs (nouvelle formule mixte à partir de 2006), l’ASA continue à se maintenir aux places d’honneur : 4e en 2012, 2015 et 2017. Mais deux ratés en 2018 puis 2019 vont faire que le club redescend en Nationale 1A pour 2020.
Par contre, les sprinters, notamment les masculins emmenés par Lemaitre et Pessonneaux, continuent leur moisson aux championnats de France de relais avec 10 titres nationaux au cours de cette décennie.
Il en est de même pour les équipes de lancers qui, dans le même temps, glanent 12 titres de champions de France mais aussi 25 autres podiums.
Les Années 2020 : La création de l’entente Savoie Athlé.
Les années 2020 débutent mal car le monde est frappé par l’épidémie du Covid. En 2020 et 2021, l’athlétisme essaie de s’adapter tant bien que mal car bon nombre de compétitions sont annulées et notamment les JO de Tokyo 2020 (reportés à 2021, sans public) et les championnats de France interclubs. Il faudra attendre 2022 pour retrouver une vie et une pratique athlétique normale.
En septembre 2021, Manon Trapp, championne de France junior de cross-country et du 10 km route en 2019, rejoint l’ASA. Les championnats de France de cross-country ayant été reprogrammés en novembre 2021, elle y remporte deux titres, ce qui constitue une première en France : les titres espoir et surtout élite. Les titres élite remportés en 2022 et 2023 lui permet de réaliser le triplé. En 2024, elle fait l’impasse sur la saison de cross-country pour tenter de se qualifier pour le marathon des Jeux Olympiques de Paris 2024. En vue de cet objectif, elle participe à son premier marathon à Valencia où elle réalise la remarquable performance de 2h25’45’’ mais ne sera finalement que remplaçante pour le marathon des JO.
Mattéo Duc confirme les espoirs placés en lui suite aux résultats obtenus dans les catégories « jeunes » en marche athlétique : 7 titres de champion de France et 9 sélections internationales. Lui aussi a joué une sélection pour les JO de Paris, en vain. Mais, à 23 ans, l’avenir lui appartient.
L’année 2022 se termine d’une façon tragique : l’emblématique Pierrot Carraz, l’une des pierres angulaires de l’ASA, décède le 31 décembre, victime d’un AVC. Pour rappeler tout ce qu’il a apporté au club, plusieurs centaines de personnes du monde de l’athlétisme lui ont rendu un vibrant hommage le 8 janvier 2023, tout à côté du stade qu’il a fréquenté toute sa vie. Cet hommage se concrétisera par le changement de nom de la rue qui permet d’accéder à ce stade municipal ainsi qu’au siège de l’ASA et de l’ESA, lui qui était un fervent partisan de ce regroupement des clubs. Cette rue s’appellera rue Pierre Carraz suite à la délibération du conseil municipal d’Aix-les-Bains en date du 26 novembre 2024.
Le 1er septembre 2023, grande innovation : l’Entente Savoie Athlé est officiellement créée. André Gimenez en est le premier président. Athlète à l’ASA dans les années 70 puis entraîneur du club pour le groupe « lancers » et aussi initiateur de la marche athlétique dès son apparition au championnat de France interclubs, il deviendra ensuite, au vu de ses compétences, directeur technique adjoint de la Fédération de 2001 à 2012.
Auparavant, le championnat de France interclubs avait repris ses droits pour la saison 2021-2022. C’est ainsi que les « moins de 23 ans » masculins de l’ASA remportent leur 10e titre de champion de France par équipe.
Par contre, l’équipe fanion de l’ASA rate de très peu le retour parmi l’élite en mai 2022 à Tours ; le même scénario va se reproduire un an après à Dijon.
Il faudra attendre le 12 mai 2024 pour voir la toute nouvelle Entente Savoie Athlé remporter son premier titre majeur, celui de champion de France Nationale 1A, synonyme de retour parmi les clubs de l’élite.
L’Entente va également faire parler d’elle en Coupe de France des spécialités dès l’automne 2023, puis celui de 2024, avec des titres nationaux et des podiums en relais et en lancers ainsi qu’aux interclubs « Avenir » où l’ESA monte par deux fois sur le podium national.
Rédaction : Maurice Martinetto.
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